LE DÉMARRAGE...
J'avais la sensation que j’étais entrain de me "redonner vie",
d'accoucher de "moi" comme d'un nouveau né,
sans savoir QUI au bout arriverait : une fille ? un garçon ? blond, brun ?
grand ? petit ? maigre ??
La grande différence dans ma vie s'est faite à ce moment-là :
JE SUIS PASSÉE DE PRIORITÉS GLOBALES EXTÉRIEURES
A DES PRIORITÉS PERSONNELLES INTÉRIEURES...
INCONNUES.
*****
Je tiens de ma mère la capacité de pouvoir "recommencer" des choses sans limites.
Ça demande bien-sur une énergie folle mais l'enthousiasme est toujours là,
(tapi sous une peur intense qui ne m’arrête pas).
Et ce jour-là, moins aveugle qu'avant, je reconnaissais que "l’épreuve"
et les peurs risquaient d'aggraver mon état de sante.
Je devais vivre cette étape seule mais je pouvais demander de l'aide...
J'ai choisi d’être accompagnée par un thérapeute,
comme on l'est d'une béquille.
ETAPE 1) JE ME COMPRENDS
Il a été très important pour moi de me sentir en confiance
car "parler-partager-libérer"
va être une des étapes majeures de la rémission.
Il faut prendre le temps de rencontrer plusieurs spécialistes, d'aller à des premiers RDV et de réserver votre avis
jusqu’à ce que vous soyez certaine d’être face à la personne qui vous permet d’être vous-même.
Un thérapeute (quelque soit sa spécialité) est une homme/une femme avant tout.
Voyez la personne derrière le soignant.
N’économisez pas votre temps sur ce point.
La recherche du bon interlocuteur est primordial,
surtout si, comme pour moi à l’époque, parler à un psy
n'est absolument pas votre tasse de thé !!
LE DÉMARRAGE...
J'avais la sensation que j’étais entrain de me "redonner vie",
d'accoucher de "moi" comme d'un nouveau né,
sans savoir QUI au bout arriverait : une fille ? un garçon ? blond, brun ?
grand ? petit ? maigre ??
La grande différence dans ma vie s'est faite à ce moment-là :
JE SUIS PASSÉE DE PRIORITÉS GLOBALES EXTÉRIEURES
A DES PRIORITÉS PERSONNELLES INTÉRIEURES...
INCONNUES.
*****
Je tiens de ma mère la capacité de pouvoir "recommencer" des choses sans limites.
Ça demande bien-sur une énergie folle mais l'enthousiasme est toujours là,
(tapi sous une peur intense qui ne m’arrête pas).
Et ce jour-là, moins aveugle qu'avant, je reconnaissais que "l’épreuve"
et les peurs risquaient d'aggraver mon état de sante.
Je devais vivre cette étape seule mais je pouvais demander de l'aide...
J'ai choisi d’être accompagnée par un thérapeute,
comme on l'est d'une béquille.
ETAPE 1) JE ME COMPRENDS
Il a été très important pour moi de me sentir en confiance
car "parler-partager-libérer"
va être une des étapes majeures de la rémission.
Il faut prendre le temps de rencontrer plusieurs spécialistes, d'aller à des premiers RDV et de réserver votre avis
jusqu’à ce que vous soyez certaine d’être face à la personne qui vous permet d’être vous-même.
Un thérapeute (quelque soit sa spécialité) est une homme/une femme avant tout.
Voyez la personne derrière le soignant.
N’économisez pas votre temps sur ce point.
La recherche du bon interlocuteur est primordial,
surtout si, comme pour moi à l’époque, parler à un psy
n'est absolument pas votre tasse de thé !!
J'ai trouvé quelqu'un de bien
et ai été également mise en contact avec le groupe Al Anon.
Ces meetings regroupent les conjoints des AA (alcooliques Anonymes).
Rien a voir avec mon histoire.... quoique !!
Ils échangent et suivent les étapes d'un programme qui les libère de l'enfermement
dans lequel ils se sont mis pour libérer "un autre" qu'ils aiment
au point que, eux-mêmes, en perdent la tete.
Un de mes anciens petits amis était très-très porté sur l'alcool "chic",
je voyais bien de quoi ils parlaient... et j'ai intégré ce groupe.
On est, d'un coup mélangé toutes sortes de gens, de tous les milieux, vraiment tous,
des femmes, des hommes, des jeunes, des vieux...des situations toutes incroyables,
et ces inconnus parlent avec une transparence admirable de leurs problèmes, de leur souffrance
et de leur volonté farouche de sen sortir.
J'avais, moi aussi, une volonté farouche de m'en sortir
et j’étais bien décidée à faire de cette épreuve
le nouveau challenge de ma vie.
J'aimais les challenges !!!
Mon "parrain" fut un vieux monsieur de 70 ans à l’époque (90 aujourd'hui)
un être fabuleux avec lequel je suis toujours en contact. Merci Gerard :)
Quelle bombe cela a été pour moi.
Moi qui ne partageais jamais rien de profond.
Moi qui ne regardais jamais en moi.... et jugeais tellement les autres !!
Moi qui cachais tellement de choses ... cela m'a énormément libérée.
La philosophie des 12 étapes des AA est magique. Vous pouvez en bénéficier dans tous les groupes
de qualité qui gèrent toutes formes de dépendance.
MA DÉPENDANCE A VOULOIR TOUT CONTRÔLER,
LES GENS, LES SITUATIONS, COMME MA MALADIE,
AVAIT VRAIMENT SA PLACE DANS CE GROUPE.
CAR MOI AUSSI, JE PERDAIS LA TETE !!!
Je n'ai arrêté que très dernièrement de voir un thérapeute. Vous comprendrez pourquoi à la fin du site.
Durant des années, j'ai essayé différentes formes d'accompagnement, selon ce qui devait être approfondi chez moi.
Chaque situation "vue comme" problématique était un nouveau déclencheur de crise potentielle.
Il faut éviter de donner du grains à moudre à nos moulins trop actifs...
Durant des années, j'ai essayé différentes formes d'accompagnement, selon ce qui devait être approfondi chez moi.
Chaque situation "vue comme" problématique était un nouveau déclencheur de crise potentielle.
Il faut éviter de donner du grains à moudre à nos moulins trop actifs...
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