Ma vie continuait et je mettais un point d'honneur à ce qu'elle ressemble à ceci :
ALORS QU'EN RÉALITÉ... : SON IMPACT SUR MA CARRIÈRE
Parce qu’écouter mon corps ne m’intéressait pas, je prenais comme référents les diktats de la société pour faire mes choix professionnels et avancer sur un chemin "glorieux".
Ma carrière, mes exploits, mes finances évoluaient publiquement Mes crises, mes douleurs, mon épuisement, s'accentuaient en prive.
Le stress accompagnait les succès. Les douleurs suivaient, dans l'ombre.
Je ne comprenais surtout pas pourquoi j'avais été embauchée dans cette magnifique entreprise internationale et comment je pouvais me retrouver au milieu de ces jeunes gens si brillants.
Je ne me sentais faire partie d'eux. J'avais de très bons résultats auxquels je ne croyais pas, j’arrêtais tout, très souvent, par incapacité à gérer la réussite à laquelle je ne croyais pas, par peur d'un éventuel échec qui ouvrirait "enfin" les yeux des autres, Je me vivais en "usurpatrice", en "imposteur" et je "serrais les fesses" en espérant que jamais personne ne me "découvrirait" telle que j’étais.
Quelle horreur à vivre.... Quelle peur dans le ventre. Ce ventre qui faisait déjà tant souffrir.
Quel hasard, n'est-ce pas ? Un hasard vraiment !?!
A ce moment-là, j’étais à mille lieux de me poser ces questions.
Je rentrais épuisée, éreintée, amaigrie, je me couchais pour récupérer jusqu'au challenge motivant et grisant du lendemain.
Apres avoir travaillé 6 ans dans une société internationale réputée pépinière de héros (XEROX), me voici Consultante en Management dans un cabinet majeur de Conseil et Formation (CEGOS)
SON IMPACT SUR MA VIE PRIVÉE
Bien qu’extérieurement très sure de moi, j'étais profondément blessée par ce "secret". Il s'ajoutait à tout ce que je n'aimais pas chez moi, aux problèmes familiaux, aux soucis amoureux, à ceci / à cela.
Il y avait donc profondément et sournoisement ancrée, l'intime pensée que je n’étais pas une "bonne personne". que je trompais les autres. que je ne méritais pas.
De façon assez logique, je me suis donc très mal mariée avec un homme très bien sur le papier.
Il ne me respectait pas davantage que je ne me respectais. Je l'avais choisi sur des critères extérieurs de la même façon que je vivais, selon l’extérieur.
J’étais perdue dans un monde de faux-semblants. Je devais sauver les apparences et vivre comme les autres. A TOUT PRIX. A TOUT PRIX.
J'ai touché des extrêmes de négation, de lutte et d'acharnement à être "autrement", pendant des années. C'est triste de se faire mal ainsi, mais tel devait être mon chemin et je ne regrette rien.
Plus je me suis entêtée, plus j'ai refusé de voir, plus j'ai souffert et plus, sans le savoir, je m'approchais d'un fossé que je n'allais plus pouvoir traverser.
Je payais cher mon besoin de reconnaissance de la société.
Et vous, ou en êtes-vous ? Ce que vous "FAITES" est-il en accord avec "QUI" vous êtes?