Je mentionne cet article car il corrobore les soins parallèles alimentaires qui furent les miens. Je prends encore aujourd'hui certains de ces compléments et j'ai fait une diète sans sucre, ni lait, ni gluten pendant 3 semaines avec de magnifiques résultats sur la flore intestinale et donc, sur ma sante.
Je n'ai, encore aujourd'hui, pas besoin de tester d'autres choses (peut-être tout aussi positives) car je suis en rémission et que mon rôle, ici, n'est pas de prendre celui d'un nutritionniste. Cependant, des que mes intestins "parlent", j’arrête immédiatement le sucre et le gluten. Le lait étant déjà définitivement éliminé de mon alimentation.
A part quelques exceptions, quand je suis en groupe ou chez des amis, je ne mange que Bio, de saison et aucun produit pré-cuisiné. Egalement, à force de me sentir de plus en plus en lien avec la Vie en général.... je ne mange plus de viande mais cela ne concerne pas la maladie. Le poisson devrait suivre sous peu.... mais je parle pour aujourd'hui.
Les propos ci-après qui ne relèvent pas de ma propre expérience doivent être validés, prouvés. Pour ce faire, vous trouverez une longue liste de "sources" que vous pouvez approfondir (chiffres en gras italique en ref) Ne prenez rien pour argent comptant. Restez le maître de votre sante :)
Dernier point avant votre lecture, la rémission provient d'un ensemble de facteurs ajoutés les uns aux autres. Aucun d'eux, pris a part, ne suffit. Aussi l'alimentation est-elle seulement un élément de la prise en mains globale de votre sante.
Article :
"Chez les porteurs d’une maladie de Crohn, la diversité bactérienne est particulièrement amoindrie et l’équilibre entre les différentes familles est rompu. On constate un manque de bactéries anti-inflammatoires et un excès de bactéries pathogènes dont certaines souches d’Escherichia coli.
En outre, des levures et des champignons seraient impliqués, avec en particulier une part importante du Candida albicans, une levure pro-inflammatoire 5 .
Une autre étude a conclu que l’association de deux bactéries et d’un autre champignon, le Candida tropicalis, pouvait déclencher et entretenir une flambée permanente du système immunitaire de la paroi intestinale 6
ALORS QUELLE ALIMENTATION ?
Les conseils alimentaires donnés par les médecins contre les MICI sont… succincts : «Adoptez un régime sans résidus (sans fibre) quand vous êtes en phase active de la maladie et mangez de tout le reste du temps.»
Le régime pauvre en résidus n’est conseillé que grâce à son effet mécanique : si l’on supprime les fibres de l’alimentation, le transit se ralentit, l’intestin se contracte moins, ce qui diminue le nombre de passages à la selle et possiblement les douleurs. Mais ce type de régime a aussi une contrepartie : si les fibres sont supprimées, les bactéries bénéfiques de l’intestin ont du mal à se multiplier, ce qui n’est pas le cas des bactériespathogènes. À terme, un régime trop pauvre en fibres affaiblit donc encore plus l’intestin !
Parmi les différentes fibres, les fibres solubles ont une importance capitale : elles sont la source d’énergie des bactéries intestinales. En consommer a donc pour conséquence de modifier la composition du microbiote en faisant proliférer de façon sélective les bactéries bénéfiques pour la santé 7 .
L’autre impact intéressant des fibres solubles, c’est que leur dégradation dans l’intestin par nos bactéries produit des acides gras à courtes chaînes (butyrate, proprionate, etc.), qui constituent le carburant essentiel des entérocytes, les cellules de la paroi de l’intestin. Il a ainsi été montré que ce déficit en butyrate (donc, indirectement, en fibres solubles) contribue à dégrader fortement la muqueuse intestinale, laissant le passage ouvert aux molécules toxiques et créant une source d’inflammation chronique 8 .
Les fibres solubles doivent donc constituer la base d’une alimentation visant à améliorer la santé intestinale et à réduire l’inflammation des MICI. Or, la plupart des aliments riches en fibres comprennent à la fois des fibres solubles et des fibres insolubles qui jouent un rôle mécanique en transportant les aliments le long du tube digestif et rendent les selles faciles à éliminer. Par conséquent, la stratégie principale alimentaire des MICI consiste à ne surtout pas supprimer toutes les fibres mais à conserver les aliments riches en fibres solubles et pauvres en fibres insolubles, c’est-à-dire principalement les fruits et légumes.
Quels sont les aliments riches en fibres solubles et sans gluten ? Les céréales : Le pain de seigle. Le sarrasin. Les légumes (à consommer de préférence cuits) : Carotte, courgette, courge, asperge, pomme de terre sans la peau, patate douce. Les fruits : Orange, pamplemousse, pêche, nectarine,
Quels sont les aliments riches en fibres insolubles ? Les céréales : Le blé entier, le son de blé, le pain au blé entier. Le pain aux multi graines, le pain aux graines de lin. Les pâtes au blé entier. Le boulgour. Le maïs entier. L'épeautre. Les céréales aux multi graines, les céréales de Type All Bran. Les légumes : Pomme de terre avec sa peau, chou de Bruxelles, brocoli, pois. Les fruits : Poire, pomme, fruits séchés (pruneaux, figues, dattes), papaye. Les graines de lin. Les légumineuses.
On améliorera la digestibilité des fibres en cuisant toujours ces aliments (légumes cuits, compotes de fruits), voire en les mixant un peu (purée, mais pas de soupe ni de jus). Les aliments riches en fibres insolubles – céréales complètes, légumineuses, oléagineux (noix et graines) – sont quasiment toujours nocifs dans les MICI, tout du moins tant que l’intestin n’a pas été suffisamment renforcé, processus qui peut prendre plusieurs années.
LE LAIT PEUT ÊTRE UN DÉTONATEUR
Certaines personnes ont constaté que leurs symptômes empiraient en consommant des produits laitiers et plusieurs études démontrent qu’il existe un lien fort entre consommation de laitages et symptômes des MICI 9
Pour certains chercheurs le défaut de lactase, l’enzyme qui permet de digérer le lactose, pourrait être quasiment une prédisposition aux MICI et entraîner des symptômes digestifs de ballonnements, diarrhées, etc.10.
Mais la lactase étant produite au niveau du grêle, une intolérance au lactose peut aussi être déclenchée au cours de la maladie suite aux lésions et au dé- faut de perméabilité intestinale. De plus, le lait altère l’équilibre du microbiote et il a été démontré que les lipides du lait favorisaient la pullulation d’une espèce rare de bactérie pathogène, Bilophila wadswothia, ce qui pouvait déclencher la survenue d’une MICI chez les personnes prédisposées génétiquement 11.
Globalement, tous les produits laitiers animaux sont donc déconseillés dans les MICI.
FAUT-IL VRAIMENT SE PASSER DE GLUTEN ?
Maladie cœliaque (ou intolérance au gluten) et MICI ont des liens étroits. Les maladies présentent notamment des gènes communs 12. D’autre part, les MICI sont particulièrement fréquentes parmi ceux qui sont atteints d’une intolérance au gluten, à tel point que pour diminuer les symptômes d’une MICI, des chercheurs italiens de l’hôpital d’Andria recommandent de faire systématiquement l’essai d’une éviction totale du gluten pour les malades 13.
Autre aliment pointé du doigt : les levures, utilisées pour faire les produits de boulangerie. On ne sait pas exactement comment elles agissent négativement, mais toujours est-il qu’une étude a montré que supprimer de son alimentation les produits laitiers, le gluten et les levures permet de profiter de durées de rémission de la maladie de Crohn deux fois plus longues que celles obtenues par des corticostéroïdes, des anti-inflammatoires puissants (et toxiques) 14.
En pratique :
Consommez au moins deux fois par jour des fruits et légumes bien cuits et, éventuellement, réduits en purée.
Augmentez les quantités progressivement au fil des semaines, à mesure que l’effet anti-inflammatoire des fibres se manifeste. •
Évitez l’alimentation industrielle, source de trop peu de fibres et de graisses inflammatoires de mauvaises qualité 15. •
Supprimez le lait et tous les produits laitiers animaux, préférez les laits végétaux.
Pour vous encourager, sachez qu’une forte consommation de fromages est liée à la maladie de Crohn 16. •
Supprimez les céréales à gluten : le blé, l’orge, l’épeautre, le kamut, le petit épeautre et l’avoine.
Préférez le riz (basmati blanc) et le sarrasin (bien cuit).
Le maïs, le millet ou le quinoa, bien que sans gluten, sont trop riches en fibres insolubles.
Supprimez les huiles végétales industrielles (présentes dans les aliments transformés, y compris dans les plus simples comme une «sauce tomate»)
Supprimez les fritures qui agressent les entérocytes de manière impitoyable : les effets des fritures, en particulier, ne peuvent pas être compensés par une bonne alimentation par ailleurs.
Consommez volaille, poisson et œufs de bonne qualité.
Limitez au maximum les charcuteries et produits transformés à base de viande sont à limiter (saucisson, pâtés, etc.) 17.
Attendez d’avoir atteint la rémission (plus de douleurs ou de saignements, transit normalisé) avant d’incorporer des aliments plus riches en fibres insolubles comme les oléagineux (amandes, noix, etc.), les céréales complètes, les champignons et les légumineuses (petits pois, lentilles, etc.). Réduisez si les symptômes resurgissent.
FAUT-IL PRENDRE DES PROBIOTIQUES ?
Dans l’ensemble, la prise de probiotiques (surtout Bifidobacterium spp et Lactobacillus acidophilus) diminue les rechutes dans les RCH légères à modérées 18. En revanche, dans la maladie de Crohn les preuves sont moins tangibles, bien que certains probiotiques (Saccharomyces boulardii, vendu sous le nom d’ultra levure en pharmacie) aient permis de diminuer le risque de récidive 19. L’association de fibres et de probiotiques démontre de bien meilleurs résultats : les symptômes sont moins nombreux et moins intenses 20
LE RÉGIME PALEO CETOGENE
Les modifications de l’alimentation décrites ci-dessus permettent d’obtenir généralement des améliorations nettes, mais parfois la maladie résiste à tout traitement et continue de progresser. C’est ce qui est arrivé à un jeune adolescent hongrois, dont l’état s’est fortement dégradé malgré les médicaments et les évictions alimentaires. Il a fini par adopter un régime très particulier, le paléo cétogène, mis au point par des chercheurs pour agir contre les pathologies auto-immunes et dont les vertus thérapeutiques ont été démontrées sur le diabète ou l’épilepsie.
Très rapidement, son état s’est amélioré, et au bout de 15 mois tous ses symptômes avaient disparu et l’inflammation intestinale s’était normalisée 21. Le régime est contraignant, il se résume à de la viande, des œufs, des abats, des graisses animales et un tout petit peu de légumes. Il supprime les glucides, les céréales, les produits laitiers, les huiles végétales et les oléagineux. On y ajoute toujours un complément alimentaire de fibres solubles, comme le psyllium.
LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES
La vitamine D La vitamine D est indispensable au système immunitaire et elle intervient dans les processus conduisant aux MICI 22. En cas de déficit de cette vitamine, le traitement par anti-TNF-α (infliximab, adalimumab, golimumab) devient très peu efficace. Il est important de s’assurer de ne pas être en manque, visez un seuil minimum de 40 ng/ml de vitamine D dans le sang. Cela nécessite généralement un apport situé entre 4000 et 6000 UI de vitamine D3 par jour entre octobre et avril et le reste de l’année aussi si l’exposition au soleil n’est pas quotidienne. Si vous vivez dans un pays ou il y a beaucoup de soleil, mettez-vous régulièrement dehors chaque jour.
La glutamine La glutamine aide la paroi intestinale à fonctionner normalement car elle nourrit les entérocytes et a pour effet de diminuer la perméabilité. Ses effets sur les intestins sont perceptibles à partir de 2 g par jour mais un apport de plus de 10 g est souvent plus efficace 23.
Les probiotiques Comme on l’a vu dans notre dossier, ce complément peut être utile mais n’est pas indispensable. Si l’on en prend, on choisira un produit qui inclut des fibres prébiotiques pour en renforcer les effets.
Les oméga-3 Ces acides gras jouent un rôle régulateur de l’inflammation. Ils seront surtout utiles si votre consommation de poissons gras a été (ou est) faible ou nulle. Chez ces personnes, les oméga-3 inhibent les médiateurs de l’inflammation et pourraient influencer l’évolution des MICI 24,
Le curcuma Cette épice a des vertus anti-inflammatoires bien démontrées et de petites études attestent de résultats très prometteurs dans les MICI 25. D’autre part, la prise de curcuma augmente l’efficacité des médicaments. Pour ces maladies, il faut préférer le curcuma «simple», mis dans les aliments plutôt que les compléments alimentaires : dans les MICI on recherche surtout l’effet anti-inflammatoire directement dans l’intestin et non après passage dans le sang de l’épice.
L’encens – Boswellia serrata Cette résine de plante présente des propriétés anti-inflammatoires probantes dans la RCH26 et elle serait aussi efficace que la mésalazine 27. Le complément alimentaire n’est pas remboursé, ce qui est le cas du médicament.
5. Frolkis AD, Dykeman J, Negrón ME, Debruyn J, Jette N, Fiest KM, Frolkis T, Barkema HW, Rioux KP, Panaccione R, Ghosh S, Wiebe S, Kaplan GG. Risk of surgery for inflammatory bowel diseases has decreased over time: a systematic review and meta-analysis of population-based studies. Gastroenterology. 2013 ; 145 :996-1006.
6. G. Hoarau, P. K. Mukherjee, C. Gower-Rousseau, et al. Bacteriome and Mycobiome Interactions Underscore Microbial Dysbiosis in Familial Crohn’s Disease. mBio, Sept 2016.
7. Desai MS, Seekatz AM, Koropatkin NM, Kamada N, Hickey CA, Wolter M, Pudlo NA, Kitamoto S, Terrapon N, Muller A, Young VB, Henrissat B, Wilmes P, Stappenbeck TS, Núñez G, Martens EC. A Dietary Fiber-Deprived Gut Microbiota Degrades the Colonic Mucus Barrier and Enhances Pathogen Susceptibility. Cell. 2016 Nov 17;167(5):1339-1353.e21. doi: 10.1016/j.cell.2016.10.043.
8. Furusawa Y, Obata Y, Fukuda S, Endo TA, Nakato G, Takahashi D, Nakanishi Y, Uetake C, Kato K, Kato T, Takahashi M, Fukuda NN, Murakami S, Miyauchi E, Hino S, Atarashi K, Onawa S, Fujimura Y, Lockett T, Clarke JM, Topping DL, Tomita M, Hori S, Ohara O, Morita T, Koseki H, Kikuchi J, Honda K, Hase K, Ohno H. Commensal microbe-derived butyrate induces the differentiation of colonic regulatory T cells. Nature. 2013 Nov 13.
9. Szilagyi A, Galiatsatos P, Xue X. Systematic review and meta-analysis of lactose digestion, its impact on intolerance and nutritional effects of dairy food restriction in inflammatory bowel diseases. Nutr J. 2016 Jul 13;15(1):67. doi: 10.1186/s12937-016-0183-8.
10. Pawłowska K, Umławska W, Iwańczak B. Prevalence of Lactose Malabsorption and Lactose Intolerance in Pediatric Patients with Selected Gastrointestinal Diseases. Adv Clin Exp Med. 2015 Sep-Oct;24(5):863-71. doi: 10.17219/acem/26337.
11. Suzanne Devkota, Yunwei Wang, Mark W. Musch, Vanessa Leone, Hannah Fehlner-Peach, Anuradha Nadimpalli, Dionysios A. Antonopoulos, Bana Jabri, Eugene B. Chang. Dietary-fat-induced taurocholic acid promotes pathobiont expansion and colitis in Il10−/− mice. Nature, 2012; DOI: 10.1038/nature11225.
12. Festen EA, Goyette P, Green T, Boucher G, Beauchamp C, Trynka G, Dubois PC, Lagacé C, Stokkers PC, Hommes DW, Barisani D, Palmieri O, Annese V, van Heel DA, Weersma RK, Daly MJ, Wijmenga C, Rioux JD. A meta-analysis of genome-wide association scans identifies IL18RAP, PTPN2, TAGAP, and PUS10 as shared risk loci for Crohn’s disease and celiac disease. PLoS Genet. 2011 Jan 27;7(1):e1001283. doi: 10.1371/ journal.pgen.1001283.
13. Tursi A, Giorgetti GM, Brandimarte G, Elisei W. High prevalence of celiac disease among patients affected by Crohn’s disease. Inflamm Bowel Dis. 2005 Jul;11(7):662-6.
14. Candelli M, Papa A, Nista EC, Danese S, Armuzzi A, Bartolozzi F, Tondi P, Ojetti V, Gasbarrini G, Gasbarrini A. Antibodies to Saccharomyces cerevisiae: are they useful in clinical practice? Hepatogastroenterology. 2003 May-Jun;50(51):718-20.
15. Carol L Roberts, Åsa V Keita, Sylvia H Duncan, Niamh O’Kennedy, Johan D Söderholm, Jonathan M Rhodes, Barry J Campbell; Translocation of Crohn’s disease Escherichia coli across M-cells: contrasting effects of soluble plant fibres and emulsifiers. Gut 2010;59:1331-1339 doi:10.1136/gut.2009.195370.
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26. Gupta I1, Parihar A, Malhotra P, Singh GB, Lüdtke R, Safayhi H, Ammon HP. Effects of Boswellia serrata gum resin in patients with ulcerative colitis. Eur J Med Res. 1997 Jan;2(1):37-43.
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